Un texte municipal de 1824 mentionne un boucher, deux boulangers, un cabaretier et un meunier.
Le recensement de 1832 fait apparaître une diversification croissante des métiers (sans qu’on puisse distinguer si certains de ces métiers sont exercés à Annecy-le-Vieux ou à Annecy). On dénombre :
171 cultivateurs (sans distinction entre propriétaires et fermiers ou métayers),
105 domestiques (cette catégorie groupe à la fois des « employés de maison » et des ouvriers agricoles,
27 manœuvres,
13 tailleurs et tailleuses (dont 7 au Chef-lieu),
7 ouvriers de la Fabrique (à Albigny),
7 tisserands (répartis dans cinq hameaux),
4 boulangers (dont 3 au Chef-lieu),
4 cordonniers (à Frontenex),
4 militaires,
4 pêcheurs (à Albigny),
3 maçons ( à Vignères), dont un maître-maçon,
2 accoucheuses (dont une « mère-sage »), 2 charpentiers, 2 charrons, 2 couvreurs, 2 ecclésiastiques (au Chef-lieu), 2 peigneurs de chanvre (à Frontenex),
1 colporteuse, 1 docteur (à Vignères), 1 fossoyeur, 1 garde forestier, 1 menuisier, 1 meunier (à la Bornallaz), 1 musicien (Sur-les-Bois), 1 peintre et 1 perruquier (tous deux aux Barattes).
A la lumière de ces chiffres, on peut considérer qu’en 1832 l’évolution d’Annecy-le-Vieux d’une communauté agricole vers une communauté rurale est largement amorcée.