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... à celles et à ceux qui ont animé ce terroir depuis cinquante siècles
Introduction : une gageure ?
Un bref historique d’Annecy-le-Vieux est paru en 1972, à Chambéry, dans la revue « l’histoire en Savoie ». Son auteur, M. J. Y. Mariotte, à l’époque directeur des Archives Départementales de la Haute-Savoie, estimait qu’écrire l’histoire d’Annecy-le-Vieux était un peu une gageure, car la « coquette cité des collines » a vécu à l’ombre d’Annecy, sa cadette, et il est difficile de les dissocier. En fait, les deux « sœurs » ont connu des destinées bien différentes... Lire la suite
1 - La terre et les hommes
1.1 - Formation et caractéristiques du sol
L’histoire du sol d’Annecy-le-Vieux débute il y a cent quarante millions d’années. Une mer recouvre la région. Des calcaires, constitués de coquillages microscopiques et des grès se forment fond de l’eau. Cent millions d’années plus tard, les Alpes Orientales commencent à émerger, les alluvions qui en proviennent recouvrent de grès tendres (molasse) les terrains plus anciens... Lire la suite
1.2 - Incidence sur les activités humaines
Le sol d’Annecy-le-Vieux a permis une activité rurale relativement équilibrée, basée sur la polyculture. Mais d’importants obstacles ont freiné son développement... Lire la suite
1.3 - Annecy-le-Vieux et le Fier
Ce torrent qui borde Annecy-le-Vieux par un arc de cercle de plus de douze kilomètres était appelé autrefois le Cier (en latin Cerus) ; ce nom semble avoir une origine très ancienne peut-être préceltique . L’appellation Fier, plus « médiatique » s’est imposée vers le milieu du 19ème siècle... Lire la suite
1.4 - Annecy-le-Vieux et le lac
Le lac borde la commune sur deux kilomètres. Cette courte zone de contact a joué un rôle non négligeable dans l’histoire d’Annecy-le-Vieux... Lire la suite
1.5 - Histoires et contes : la légende de la Mavéria
Une communauté humaine affine sa personnalité et conjure ses frayeurs en se racontant des légendes, en enjolivant l’histoire, en se cherchant des patronages illustres, en colportant des aventures cocasses ou naïves. Annecy-le-Vieux ne déroge pas à cette règle... Lire la suite
1.6 - Le blason et les ancileviens
Les conditions de la vie moderne et l’urbanisation ont largement les rapports entre Annecy-le-Vieux et Annecy. Notre voisine n’est plus le point de passage obligé de la promotion sociale comme autrefois et, le souci de préserver l’identité de la commune reste vivace... Lire la suite
2 - De la préhistoire à la naissance d'Annecy-le-Vieux
2.1 - Sites lacustres préhistoriques
Quand la végétation puis la vie animale ont reconquis le sol abandonné par les glaciers, des tribus de chasseurs ont sillonné la région ; leur présence est attestée vers 10000 – 9000 avant Jésus-Christ par les fouilles d’un vaste abri sous-roche à La-Balme-de-Thuy... Lire la suite
2.2 - Allobroges et Gallo-Romains
A la fin du 5ème siècle avant Jésus-Christ, arrivent du Nord des guerriers celtes, les Allobroges. On trouve peut-être leur souvenir dans le nom des ruisseaux appelés « nants », dont l’origine celtique n’est contestée par personne... Lire la suite
2.3 - Émergence et limites d'Annecy-le-Vieux
Au 5ème siècle arrivent de nouveaux envahisseurs, les Burgondes, suivis un siècle plus tard par les Francs... Lire la suite
3 - La paroisse et ses édifices religieux
3.1 - Fondation et rattachement de la paroisse
Annecy-le-Vieux a probablement été érigé en paroisse au début du 12ème siècle, époque à partir de laquelle les textes distinguent Annecy-le-Vieux et Annecy-le-Neuf. Un document de 1106 mentionne en effet les églises d’Annecy (Annasseu)... Lire la suite
3.2 - La vieille église et son clocher
Rien ne permet d’avancer que cette église a pris la suite d’un culte païen ou paléochrétien. La pierre du clocher sur la quelle est gravée une dédicace à Jupiter peut provenir d’ailleurs, peut-être des ruines de Boutae... Lire la suite
3.3 - L'église Saint-Laurent et ses chapelles
La première église Saint-Laurent semble antérieure à 1320. A cette date, en effet, un accord entre le curé Souchet et le prieur de Talloires mentionne « les » églises d’Annecy-le-Vieux. Une donation du 3 septembre 1371 cite l’église Saint-Laurent... Lire la suite
3.4 - La chapelle de Brogny (ou de Bellegarde)
Cette chapelle se trouvait près de la route de Pringy, entre le chemin du Piou et le chemin de la Varde. Elle a été construite probablement au début du 17ème siècle par Claude-Nicolas Arpiaud, né en 1577, et sa deuxième femme Annable de Mandollaz (ou Mandolle), descendante de la famille de Bellegarde, puissante famille noble du Faucigny...Lire la suite
3.5 - La chapelle de Provins
Selon une légende « immémoriale », les habitants de Provins découvrirent, un beau matin, une statue de la Vierge à l’entrée du village, au bord du chemin. Transportée à l’église Saint-Laurent, cette statue disparut et fut retrouvée à l’endroit où on l’avait découverte... Lire la suite
3.6 - La chapelle de Frontenex
Elle a été construite au 19ème siècle par le chanoine Paul-Bernard Croset-Mouchet, natif de Frontenex, professeur de morale au Grand Séminaire d’Annecy. Son activité en faveur de la promotion des bains de la Caille lui avait voulu le titre de chevalier de l’ordre des Saint-Maurice et Lazare. Il fut inhumé dans sa chapelle en 1866... Lire la suite
4 - Un moyen-âge obscur et difficile
4.1 - Points de repère chronologiques... Lire la suite
4.2 - Anciens noms de familles et de lieux
Au 13ème siècle et au début du 14ème siècle, on trouve à Annecy-le-Vieux des noms de famille d’origine germanique (Alamand), des dérives de prénoms (Nycolerius, Perrier), des dérivés de noms de lieux (Dubouloz, du village de Bouloz), des surnoms (Burricanaz, la bourrique) et des dérivés de noms de métiers : Cambrerio (valet de chambre, Cutellier, Juglar (le jongleur), Fornier... Lire la suite
4.3 - Au temps des comptes de la châtellerie
En 1317, le comte Amédée V aurait accordé aux habitants d’Annecy-le-Vieux le droit d’affouage sur le Mont-Rampon. Cette charte, mentionnée dans une délibération municipale du 15 pluviôse an IX (1801), a été invoquée avec succès contre les prétentions des communes voisines... Lire la suite
4.4 - La grande peur du Moyen-âge
De la peste noire de 1348-1350 à la grande peste de 1629-1630, l’épidémie, véhiculée par les armées en campagne, a frappé une dizaine de fois la Savoie... Lire la suite
4.5 - Le Cardinal de Brogny entre la légende et l’histoire
Né en 1342 au Petit-Brogny, Jean Fraczon a connu une destinée hors de pair qui l’a conduit aux plus hautes charges de l’Eglise à l’époque où la chrétienté était déchirée par le Grand Schisme et où trois papes se disputaient la tiare... Lire la suite
4.6 - L’épineuse question des dîmes
La dîme est, à l’origine, une redevance en nature, perçue par l’Eglise sur les fruits de la terre, et affectée à la subsistance des pasteurs, à l’entretien des bâtiments du culte et aux aumônes. Son montant est en principe d’un dixième, souvent d’un onzième, variable en fait selon les temps et les lieux... Lire la suite
4.7 - Seigneuries et maisons-fortes
Ces institutions, caractéristiques du système féodal, contribuent à quadriller le pays pour le compte du souverain. Elles se confortent sans se confondre... Lire la suite
5 - 17ème et 18ème siècle : une image qui se précise et se durcit
5.1 - Points de repère chronologiques
Le 17ème siècle savoyard a été qualifié de « terrible » par les historiens. Marquée par la peste de 1629, la Savoie a connu deux occupations françaises (1630-31 et 1690-96), et de sévères rigueurs climatiques (1630-44, 1650, 1688-89, 1690-94) qui ont entrainé crises rurales, augmentation du coût de la vie et exode de la jeunesse... Lire la suite
5.2 - Cultivateurs et propriétaires
L’espace céréalier tient une grande place à Annecy-le-Vieux. Au début du 18ème siècle, 480 hectares – soit plus du quart de la superficie de la commune – sont cultivés en froment, seigle, orge et avoine ; des sols peu fertiles sont emblavés à la limite de la rentabilité... Lire la suite
5.3 - Le cadastre de 1730
En 1728, Victor-Amédée II, soucieux d’améliorer les mécanismes fiscaux de l’Etat, décide de cadastrer l’ensemble du pays. Joseph Pallocroua, géomètre de Turin, des agrimenseurs (ou trabucants) et des estimateurs vont dresser, laborieusement, un plan cadastral d’Annecy-le-Vieux. Ils sont accompagnés, pour la paroisse, par Amé Depierre et Michel Ruffard... Lire la suite
5.4 - Une supplique au roi en 1740
La rapidité avec laquelle furent réalisées les opérations du cadastre explique peut-être les difficultés et erreurs auxquelles elles donnèrent lieu. Ce fut le cas à Annecy-le-Vieux (ainsi qu’à Pringy, Saint-Jorioz, etc.)... Lire la suite
5.5 - Annecy-le-Vieux en 1756
C’est un autre aspect de la paroisse qui apparaît dans la réponse de son secrétaire à un questionnaire général de l’Intendant du Genevois en 1756. Ce secrétaire est un quasi-fonctionnaire de l’administration sarde travaillant pour plusieurs paroisses. Sa réponse, à l’Intendant, est-elle entachée d’un parti-pris de misérabilisme destiné à apitoyé les autorités ? Il convient en tout cas de la replacer dans son contexte... Lire la suite
5.6 - L’administration de la paroisse en 1769
Le 21 janvier 1769, Monseigneur Jean-Pierre Biord vient visiter la paroisse Saint-Laurent dont le recteur est le chanoine Morand et le vicaire l’abbé Vulliez. La visite mobilise quatorze personnes dont deux chanoines, le comte de Menthon, le syndic Duparc qui, toutes, signeront le procès verbal... Lire la suite
5.7 - De la seigneurie aux affranchissements
A la fin du 17ème siècle, le duc de Savoir, Victor Amédée II, désireux de renflouer les finances de l’état, décide de mettre en vente des seigneuries... Lire la suite
6 - La Révolution et l'Empire (1792-1815)
6.1 - La Savoie et la France révolutionnaire
Le 23 septembre 1792, cinquante jours après la prise des Tuileries et la chute de la Royauté, les troupes françaises du Général de Montesquiou entrent dans Annecy, évacué par les fonctionnaires et militaires sardes et quelques émigrés. La Savoie se trouve brusquement associée au destin de la France révolutionnaire. Les témoignages relatifs à cette période sont rares ; nombre d’archives ont disparu ; les récits postérieurs sont souvent colorés par la passion... Lire la suite
6.2 - Les échos des troubles de 1793 (vallée de Thônes, Annecy)
Le 23 septembre 1792, cinquante jours après la prise des Tuileries et la chute de la Royauté, les troupes françaises du Général de Montesquiou entrent dans Annecy, évacué par les fonctionnaires et militaires sardes et quelques émigrés. La Savoie se trouve brusquement associée au destin de la France révolutionnaire... Lire la suite
6.3 - L’état d’esprit dans la commune
La population d’Annecy-le-Vieux paraît très sensible aux dégâts commis sur le territoire de la commune par des soldats républicains. En juin 1793, après la révolte de Thônes, des troupes campent à Annecy-le-Vieux. La commune se plaint qu’elles aient endommagé les prés de Joseph Beurdet, aux Iles, en y faisant des trous pour loger des tentes et des marmites... Lire la suite
6.4 - Questions religieuses : de la persécution au Concordat
On peut lire dans une brochure de 1877 les lignes suivantes : « Les deux églises (d’Annecy-le-Vieux) furent saccagées ; quand il ne resta plus rien, on creusa le sol où dormait la cendre des aïeux. Les noms de la Pesse, du Broël, de Menthon, de Gantellet, qui avaient leurs tombeaux dans les chapelles latérales excitèrent la cupidité révolutionnaire... Lire la suite
6.5 - La vente des biens nationaux
Les biens nationaux (propriétés nobles et religieuses) représentent une masse importante à Annecy-le-Vieux : 250 hectares soit quelques 15% de la surface de la commune, déduction faite des biens de la famille de Menthon qui ne furent pas touchés par les mesures d’expropriation... Lire la suite
6.6 - Le poids des guerres
La Savoie s’est trouvée dans la zone des opérations en 1793-94 et en 1813-14. les ponctions en hommes et en nature furent lourdes et les résistances ne cessèrent de se manifester tout au long de la période. Le ton est donné à Annecy-le-Vieux dès août 1793... Lire la suite
6.7 - La population de la commune au début du 19ème siècle
Sous la Révolution, Annecy-le-Vieux est la commune la plus peuplée d’un canton d’Annecy rural qui comprend, en outre, les communes de Chavanod, Etercy, Gevrier, Meythet, Montagny, Nâves, Poisy, Quintal, Sévrier, Seynod et Vieugy. Sous l’Empire, la commune fait partie du canton d’Annecy-Nord... Lire la suite
6.8 - La situation économique et sociale
La distinction entre ceux qui possèdent la terre et ceux qui la cultivent apparaît avec une grande netteté. Un quart des habitants d’Annecy-le-Vieux sont propriétaires ; les trois autres quarts sont locataires ou « grangiers » (fermiers). Les terres appartiennent à des Annéciens ou autres « forains ». La période révolutionnaire n’a pas modifié le statut social des habitants d’Annecy-le-Vieux qui ... Lire la suite
6.9 - L’affaire d’Annecy-le-Vieux (1814-1815)
Les rancœurs accumulées depuis vingt-deux ans vont en quelque sorte exploser à l’occasion d’un événement dont l’écho dépassera les limites de la commune. L’affaire débute en juillet 1814. L’Empire a cédé la place à la Première Restauration. Le traité de Paris (30 mars) a bizarrement ... Lire la suite
7 - La Restauration Sarde (1815-1860)
7.1 - La commune en marge de l’histoire
Après l’intermède des Cent Jours, il semble qu’Annecy-le-Vieux, à l’image de la Savoie, se recroqueville sur elle-même. Sous le régime appelé, un peu par dérision, le « Buon Governo », les intendants contrôlent étroitement la vie locale. La noblesse retrouve quelques prérogatives : le baron Paul-Alexis de Livet, syndic, est en même temps major à la Brigade de Savoie... Lire la suite
7.2 - Démographie
La population de la commune, qui avait un peu fléchi au début du 19ème siècle, connaît ensuite une croissance rapide (50% d’augmentation de 1820 à 1860). Elle va atteindre une pointe de 1544 habitants au lendemain de l’Annexion... Lire la suite
7.3 - Activités socioprofessionnelles
Un texte municipal de 1824 mentionne un boucher, deux boulangers, un cabaretier et un meunier. Le recensement de 1832 fait apparaître une diversification croissante des métiers (sans qu’on puisse distinguer si certains de ces métiers sont exercés à Annecy-le-Vieux ou à Annecy)... Lire la suite
7.4 - La vie de la commune au fil des jours
L’administration de la commune est étroitement contrôlée par l’Intendant avec un souci d’ordre moral. Les conseillers prêtent serment de fidélité sur les Evangiles et attestent n’appartenir à aucune société secrète. Le conseil est renforcé (doublé ou triplé) par les « plus forts imposés » de la commune, lorsque les questions importantes sont à l’ordre du jour... Lire la suite
7.5 - Un point chaud : le Mont Rampon
Les bois de la montagne ont de tout temps constitué une richesse : la commune vend des coupes annuelles dont le produit constitue l’essentiel de ses ressources et le droit d’affouage permet aux habitants de couper du bois dans un secteur délimité chaque année. Ce droit est réglementé : il est ouvert pendant trois jours et la coupe doit être achevée avant que la sève ne commence à monter... Lire la suite
7.6 - Querelles autour du clocher
En 1822, une guerilla va s’allumer entre le curé Morel et la commune. Elle va durer dix ans et mettre en branle les autorités civiles, religieuses et judiciaires au plus haut niveau. Le Secrétaire d’Etat à l’Intérieur à Turin dira sa peine de voir des affaires aussi « chétives » troubler la tranquillité de la commune... Lire la suite
7.7 - Les débuts de l’instruction civique
L’alphabétisation de la population va être une des grandes affaires du 19ème siècle. Sous la Révolution, la quasi-totalité de la population était illettrée : en 1793, au sein du Conseil communal, seul le maire Henri Croset et le procureur Philippe Dumaret savent signer. En 1846, quatre gardes-vignes sur quinze sont dans le même cas... Lire la suite
7.8 - La lutte contre le feu
Depuis le début du siècle, on a gardé le souvenir de graves incendies : en 1803 à Provins (onze maisons et plusieurs granges), en 1809 à Novel, en 1837 à Albigny (onze familles sinistrées), en 1842 au Bulloz (neuf familles sinistrées), en 1844 à nouveau à Albigny...Lire la suite
7.9 - Us et coutumes d’Annecy-le-Vieux
En avril 1845, Monseigneur Rendu, évêque d’Annecy, lance une enquête auprès des curés sur « les usages et coutumes du peuple confié à leurs soins ». La réponse du curé Pacthod apporte des données intéressantes sur les mœurs et mentalités de l’époque...Lire la suite
7.10 - Ecrivains français dans la commune
A. de Custine, voyageur et écrivain, auteur d’un ouvrage sur « la Russie en 1939 » qui eut du succès à l’époque, se trouvait à Annecy-le-Vieux en 1841. Invité de M. Ruphy, il grimpa jusqu’à la grotte des Aigles , située dans la montagne au-dessus de la propriété de son hôte... Lire la suite
8 - De l'Annexion à l'urbanisation
8.1 : Annecy-le-Vieux dans le « moule français »
L’appartenance à la France se manifeste d’abord dans le vocabulaire. Le maire remplace le syndic, le hameau supplante le village, le cabaret disparaît au profit du café, les dénombrements nominatifs deviennent des recensements numériques... Lire la suite
8.2 : La vie communale
De 1860 à 1947, dix maires se sont succédés à la tête de la commune. Deux d’entre eux sont restés en place quinze ans : le fondeur de cloches Victor Paccard (1867-74 et 1876-84) et Jean Baud (1932-47), avec lequel Annecy-le-Vieux traversa la difficile période de la guerre et de l’occupation... Lire la suite
8.3 : La population, son cadre de vie et sa structure
Annecy-le-Vieux compte 1309 habitants en 1861, 1254 en 1911, 1307 en 1921, 1769 en 1931, 3131 en 1954, 14054 en 1982. La lente érosion de 1861 à 1911 (moins 55 habitants) résulte d’un double mouvement : chute de la natalité et immigration... Lire la suite
8.4 : L’enseignement
En 1866, 56% des habitants d’Annecy-le-Vieux âgés de plus de dix ans savent lire et écrire, 19% savent lire, 25% ne savent ni lire ni écrire. Il y a donc beaucoup à faire dans ce domaine. L’alphabétisation est un besoin pour les adultes... Lire la suite
8.5 : Agriculture
En 1861, l’agriculture est le métier de 68 propriétaires exploitants, 92 fermiers et 37 ouvriers agricoles. Avec l’aide de la main d’œuvre familiale, elle fait vivre 80% de la population de la commune. De 1866 à 1910, la surface cultivée en blé reste stable... Lire la suite
8.6 : La fonderie Paccard ou « l’art de la cloche »
La fonderie Paccard a été créée en 1796 à Quintal. A l’époque, les fondeurs se rendaient sur place pour réaliser leur travail car les cloches risquaient de se briser pendant leur transport, vu le mauvais état des chemins. C’est ainsi que le fondeur J.B. Pitton, de Carouge, s’étant rendu à Quintal, son travail fut observé par Antoine Paccard... Lire la suite
8.7 : Des « artifices » du Fier à la minoterie Cléchet
Vers 1800, on trouve près du pont de Bornalle, en face de Nâves, le « moulin à Collomb ». En cet endroit, la vallée est encaissée dans la molasse. Un chemin de « dévestiture » donne accès au pont. Le moulin, qui utilisait la technique des meules à axe vertical, suffisait largement aux besoins de la commune... Lire la suite
8.8 : Le tramway Annecy-Thônes (1898-1930)
Le 26 septembre 1895, se constitue une Société Civile du Tramway Annecy-Thônes (T.A.T.), présidée par Monsieur Frédéric Laeuffer, directeur général de la Manufacture. Ce tramway désenclavera Thônes, d’où il sera possible, à l’heure de la naissance du tourisme, de joindre Chamonix par les Aravis... Lire la suite
8.9 : Personnages célèbres d’Annecy-le-Vieux et d’ailleurs
Le capitaine Joseph Baud naît à Vignères le 26 avril 1864. Cet « infatigable coureur du monde » restera toujours fidèle à sa petite patrie. Dans sa correspondance, il évoque souvent la « jolie colline », les courses dans les bois des Glaisins, le jardin familial, le ruisseau qui traverse le hameau natal... Lire la suite
8.10 : Les guerres du XXème siècle
Comme nombre de communes rurales, Annecy-le-Vieux va payer un lourd tribut aux guerres de 1914-18, de 1939-45 et d’Algérie. Dès août 1914, la mobilisation des hommes et la réquisition des chevaux vont rendre difficiles la rentrée et le battage des moissons. Tous les bras disponibles vont être utilisés ; les ouvriers italiens, employés aux travaux d’adduction d’eau, vont être réquisitionnés... Lire la suite
8.11 : Urbanisation et toponymie
L’urbanisation d’Annecy-le-Vieux, multipliant les artères et les espaces habités, a augmenté d’autant le nombre des noms de rues qui atteint deux cents sur le plan de la commune de 1988. Un tiers d’entre eux a conservé et mis en valeur d’anciens noms. Annecy-le-Vieux a pris le parti de grouper les noms des nouvelles rues par thèmes et, parmi ceux-ci, de donner une large place à la nature... Lire la suite
Annexe I - La vigne et le vin
Les " Gaviules "d'Annecy-le-Vieux
Si les vins de l’Allobrogie étaient appréciés à Rome, on ne sait pas depuis quand la vigne a été cultivée dans la région. En 867, le projet de donation par Lothaire II de domaines, dont celui d’Anersiacum, mentionne la présence de vignes. Le nom d’Annecy-le-Vieux est associé, depuis le Moyen-Age, à la présence de vignes. Ses collines bien ensoleillées, relativement protégées du vent du nord, fournissent un site favorable à la culture de la vigne... Lire la suite
Les cabarets au 19ème siècle
L’histoire des cabarets montre l’écart qui existait entre la version officielle et la réalité vécue, et dont personne n’était dupe. La profession de cabaretier, qui enrichissait vite son homme, était réglementée. Les autorités civiles et religieuses ne pouvaient se désintéresser de ces lieux de sociabilité masculine, où l’opinion se formait autour de visiteurs de passage et des libelles qu’ils colportaient... Lire la suite
Annexe II - La famille de Menthon de la Balme au château de La Cour
" La Cour "
« La Cour » était, au Moyen-Age, la maison d’un propriétaire noble. L’expression « Château de la Cour » serait donc, en quelque sorte, une redondance. Son emplacement ne le destinait pas à un rôle stratégique mais plutôt à une fonction de surveillance et de refuge... Lire la suite
Du 15ème au début 18ème siècle
Selon l’armorial de la noblesse de Savoie, une branche de la famille de Menthon est installée à la maison.forte de la Cour au début du 15ème siècle. Ses membres portent les titres de coseigneurs de Dingy, du Val des Clets et de Manigod, seigneurs du Marest, de la Balme (de Thuy), de Charvex (Alex) et de Gruffy. En 1730, ils apparaissent plus simplement avec le titre de comtes de Gruffy... Lire la suite
Inventaire du château de la Cour (20 mars 1722).
Cet inventaire, dressé l’année de la mort de Jean-Baptiste de Menthon, apporte un éclairage précis sur le cadre de vie d’une famille noble au début du 18ème siècle. Et d’abord le mémoire des principaux titres conservés au château : sept livres de grosses, couverts de basane rouge, et contenant chacun de 450 à 700 feuilles « utiles et nécessaires »... Lire la suite
Dix-huitième et dix-neuvième siècles
En 1729, Joseph-Bernard de Menthon est âgé de douze ans. Il a pour tuteur Claude Mauris, notaire à Annecy, qui met aux enchères la ferme du château et le grangeage de Lachat. On a vu le mécanisme complexe de cette opération en cascade, qui met en jeu deux bourgeois d’Annecy et des fermiers sous-traitants venus de Villaz. En 1730, lors de l’établissement du cadastre, les Menthon possèdent à Annecy-le-Vieux 358 journaux, soit environ 120 hectares. Le revenu de ces terres est estimé à 1850 livres... Lire la suite
Autres annexes
Bibliographie
Archives de l’Académie Florimontane et Revue Savoisienne (R.S.), Archives départementales de la Haute-Savoie (A.D.H.S.), Archives de l’évêché d’Annecy
Archives communales d’Annecy-le-Vieux, Archives de la minoterie Cléchet. Outre les ouvrages généraux sur l’histoire de la Savoie et l’histoire d’Annecy, ont été particulièrement consulté... Lire la suite
Glossaire des termes disparus
Il s'agit de termes d'ancien français (F) et de parler savoyard (S) en usage à Annecy-le-Vieux et utilisés dans la présente étude... Lire la suite
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